C’est Noël : improvisez !

Le 23/12/2009 à 19:43 dans Général

Plus que quelques jours, et vous tremblez déjà à l’idée d’accueillir votre famille pour cette soirée abominable du 24 décembre. Eh bien apaisez-vous : toutes les solutions se trouvent au sein d’Improdisiaque ! Voici nos recettes…
Il est 19h, et ça-y-est, misère de misère, ils sont tous là.
Pour commencer, neutralisez le bébé que votre grand frère et sa femme ont mis dans la chambre du fond. Ces deux crétins ont oublié leur babyphone. Tant mieux ! C’est l’occasion de ressortir la vieille paire de talkie-walkie avec laquelle vous jouiez à Srtarsky et Hutch quand vous étiez petit. L’avantage : quand vous entendrez l’affreux bambin pleurer dans votre appareil, branchez-le sur « émetteur » et hurlez bien fort « Tu la boucles ou je monte dans une seconde te latter la gueule, sale morveux ! ». Personne n’aura entendu car c’est l’apéro, sauf le morveux qui se taira aussitôt et pour toute la nuit par instinct de survie (idée empruntée à l’1 des piliers d’ID, que je ne nommerai pas par charité chrétienne).
Le repas a commencé. Ce n’est que l’entrée, et la grand-mère a déjà avalé de travers : une boule de mie de pain a fait une fausse route, la vieillarde s’étouffe. Pas de panique ! Allongez-là par terre, entourez-la tous avec amour, vous, improdisiaquien, réunissez tout votre talent et toute votre énergie et imitez Le Doc en train d’opérer pour libérer la trachée obstruée. En quelques secondes, la vieille dame devrait s’étouffer aussi de rire, au centre de toute sa famille réunie en train de se poiler. Quelle mort plus joyeuse peut-on souhaiter ?
C’est le moment que choisit votre sœur, une pauvre gourde au tempérament flasque, pour verser une larme. Annoncez-lui que Jude Law, George Clooney et Brad Pitt viennent de mourir de la grippe A. Elle va s’effondrer, annoncer que son univers fait de même, que sa vie n’a plus de sens. Tendez-lui alors une corde à nœud coulant. Et là, je vous le mets dans le mille, vous la verrez hésiter, voire retrouver courage et espoir. Alors soyez impitoyable : dites-lui que Steeve et Cyril  se sont définitivement installés à Montpellier. Eh oui ! Vous vous  êtes souvenu que votre soeurette fait partie des Nouvelles d’ID, et que selon les statistiques du « Monde » et du « Figaro «   réunies (un exploit historique !) 91% des Nouvelles sont amoureuses de l’1 et/ou de l’autre (les 9% restants jetant leur dévolu sur d’autres jouteurs/animateurs bien veinards). Inutile de détailler la suite : il vous suffit de détacher le lustre pour libérer le crochet fixé au plafond, de placer un tabouret dessous, et votre sœur fera le reste. Couic ! Débarrassé à vie !
Pour vos parents, c’est fastoche. Des parents se disputent toujours à un moment ou à un autre lors d’un repas de famille (s’ils tardent à s’y mettre, jetez leur dans les dents un beau-frère ou une grand-mère - vivante ou pas - à ronger, ça déclenchera les hostilités). Et alors proposez de faire une impro catégorie « Exagération ». Avant qu’ils ne commencent, placez à portée de leurs mains quelques couteaux, pique-feux et objets contondants. Normalement, à la 10ème reprise, vous pourrez arborer le sourire satisfait d’un héritier tout frais.
Et le grand frère ? Envoyez-le tout simplement faire un jeu de plateau chez Milou et Philou, avec Googou. Sachant que le jeu durera environ 9h, que Philou passera son temps à vanner votre frangin avec une cruauté sans nom, que ce dernier s’exténuera à hurler « Googou, sort de ce corps ! » à Googou lui-même (qui du coup ne pourra rien faire pour lui être agréable)… pour que celui-ci stoppe ses jeux de mots lamentables (mais que je lui envie tellement… !)… Bref, au bout de 9h, votre frère est soit mort d’épuisement soit admis aux urgences psychiatriques pour quelques années.
Quand à votre petit frère… N’oubliez pas qu’il est à un âge où il se cherche… Alors montrez-lui une petite compilation des strip-teases de Yann sur scène (caleçon et/ou bidon). Je pense qu’une 60aine d’extraits de spectacles tous différents devrait suffire. Ensuite donnez à votre frangin l’adresse de Yann. Vous le verrez se ruer sur la porte et disparaître, pour ne plus jamais réapparaître. Bien sûr ! Soit il aura molesté Yann et sera en prison, soit il aura tenté de lui faire un enfant (mais non, pas le petit Jésus !) et des affinités auront peut-être éclos… Auquel cas ni l’un ni l’autre ne pensera plus à vous…
Vous voilà donc seul, en possession des cartes de crédit des défunts et de votre belle-sœur.
Et bien profitez à font des unes et de l’autre, osez tout, et passez un
Joyeux Noêl !!!
PS : si le bébé finit par vous déranger, vous pourrez toujours l’accommoder « à la Volognaise ».