Compte-rendu du match contre l'AIL du 15/05/2014
Le 11/06/2014 à 20:54
Les voisins, on est content de les trouver quand on a besoin d’un peu de farine, d’un marteau ou d’un garde-chat. Et bien, au lendemain de la fête des voisins, nos strasbourgeois préférés ont montré qu’ils sont parfaits aussi pour remplacer un adversaire forfait. Alors on ne sait pas comment se serait passée la réception de Lausanne, mais ce qui est sûr, c’est que le match entre AIL et ID s’est déroulé à merveille, à la plus grande satisfaction des spectateurs qui remplissaient pratiquement Pichon.
Sous la férule d’Hugo et aiguillés avec talons par Fanny-ondulée, les 10 impromédiens s’en sont donné à cœur joie. Du côté ID, Christophe et Christelle retrouvaient la scène après une longue absence, accompagnés par Audrey, Fanny-raide et Mathieu. Pour l’AIL, Philou avait amené Floriane, Caroline, Boris et David.
Ces dix se sont entendus comme larrons en foire, avec énergie, générosité et bonne humeur. Beaucoup d’affection aussi puisque les deux capitaines, Audrey et Philou, ont profité de chaque convocation de l’arbitre –et il y en a eu !- pour se bécoter ; je me suis laissé dire qu’il s’agissait de compenser une claque magistrale balancée naguère par notre présidente à son homologue.
Que retiendrons-nous de cette belle soirée ? Une « marabout » où il fut question de marins nommés Ramirez et... Kayak ! Une comparée joliment muette où les Strasbourgeois fêtèrent l’anniversaire du petit Philou pendant que les Nancéiens à la recherche d’une idole précieuse enterraient puis déterraient des zombies. Une impro sans caucus où le policé Mathieu s’illustra dans un registre inattendu en déclarant à propos de jeunes filles effrayées : « Marre de faire les monstres. Elles sont pas mal, on pourrait s’en tirer une ! ».
Autre intervention marquante, celle de Philou, dernier jouteur à entrer, in extremis, sur une impro « Tous en scène » : « Oh pardon !», avant de ressortir aussi sec. Sans doute pour montrer qu’il avait écouté les consignes, contrairement à l’impro « Un seul par équipe » où il était entré en second et en contravention.
Les amateurs de super production fantastique se rappelleront « Sous les vagues », 9 minutes post-apocalyptiques avec Steve Mac Coy, alias Christophe, venu du passé aux commandes du « Solaris XY », vaisseau dont l’ordinateur de bord s’exprimait avec la voix de Christine Boutin portée par Audrey. Le héros failli repeupler la Terre avec Caroline, une survivante pourvue d’un brelan de seins, avant que celle-ci s’étant révélée sa fille, il n’accorde son vagin à Boris, inuit néanderthalien poète.
On se souviendra aussi des cinq versions de « Pendant la saison des pluies » où Lauriane fit valoir l’étendue de sa palette de jeu. Du monologue de Fanny passée « Du mauvais côté » de la scène, et des contorsions de Boris, aux prises avec des problèmes de latéralisation locomotrice. D’une comédie musicale spontanément assaisonnée à la salsa. Et du bouquet final : la rencontre entre les X Men et leur déclinaison low-cost de Gulli : les Z Men. Le mot de la fin resta à Christophe : « Vu qu’on est diffusés sur TF1, tu peux montrer tes trois seins ». Une belle constance qui lui valu une claque d’Audrey (encore !) et l’étoile filante, alors que Lauriane et Mathieu recevaient celles des personnages et de la construction.
Accessoirement, ID l’emportait 12-10.
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1 commentaire
1. Par Tom², le 12/06/2014 à 15:42